KikouBlog de yayoun - Mars 2009
yayoun

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Archives Mars 2009

Epilogue

Par yayoun - 30-03-2009 23:29:54 - 12 commentaires

Epilogue:

Il est temps à présent d'observe les dégâts dans l'ambulance: bon, je vais essayer de faire l'inventaire de haut en bas: des griffures sur tout le côté droit du torse, un super bleu au niveau de deux côtes, deux bleus sur les os du bassin. Jambe droite: multiples plaies, un joli oeuf (ben oui, c'est l'époque) multicolore sur le quadri, deux bleus au genou avec un épanchement du liquide synovial, un oeuf au tibia. Jambe gauche: bleu sur le haut de la cuisse et sous le genou. Bref, aucune blessure m'empêchant de courir quoi...(le kiné a tout vérifié le mercredi)

Un gentil coureur me passe un énorme pot d'arnica 10%, crème miraculeuse qui me permet de dégonfler un peu...Moi qui voulait perdre des cuisses, je viens de gagner deux tailles grâce aux hématomes.

C'est le moment aussi de tirer des leçons: je peux réellement envisager de courir le Nivolet sans tendinite. J'ai retrouvé un peu la caisse mais pas encore totalement, ma 3e chute étant certainement dûe au fait que mes muscles étaient fatigués. J'avance en montée mais il faut vraiment que je travaille la descente...Et surtout, il faut que j'arrête de regarder partout autour de moi sauf le chemin sur lequel j'avance et que je lève mes pieds...Promis, pour la CCC, je me prépare une tenue entièrement en papier bulle...je ressemblerai au bonhomme Michelin mais au moins, ça ne fera pas mal...

Lundi: j'ai l'impression d'avoir été rouée de coups tout le we...Je suis bleue, violette, jaune, verte...je peux faire lampe d'ambiance multicolore et j'ai de bonnes courbatures. Je reprendrai le jogging le jeudi.

Mais surtout, je retiendrai le repos bienvenu sur la pelouse du domaine de Bélézy le dimanche après-midi, l'objectif atteint, la beauté des paysages durant toute la montée et sur la crête...Finalement, ce fut un super we....avec de très beaux souvenirs...Et puis, les bleus, ça se résorbe, les plaies, ça cicatrise...Dimanche, je ne côtais plus grand chose à l'Argus, aujourd'hui, je suis presque comme neuve..Un seul regret, la peau de collant, ça ne repousse pas, ni les branches de lunettes de soleil...Alors, pour me récompenser, ben, en vraie fille, j'ai immédiatement filé m'acheter un nouveau collant parfaitement assorti à mon sac...Ah! Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour changer sa garde-robe...

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Acte III: je repars...

Par yayoun - 30-03-2009 23:16:06 - 9 commentaires

Je choisis de repartir: si cela m'arrive sur une course plus longue, ça ne doit pas m'arrêter. Je mets le buff kikourou autour de la cuisse pour protéger les plaies (et oui, les buissons piquants sur la peau à nue, ça fait mal) et je repars, d'abord clopin-clopant puis je me remets à trottiner. Ca fait mal à chaque pas mais c'est gérable. J'ai juste l'impression d'avoir une super courbature. Je n'ai pas enlevé mon collant pour voir les dégâts collatéraux: je les découvrirai sous la douche...(non, vous ne verrez pas cette image, pas la peine de rêver, n'est-ce pas Benos...). La foulée féline s'est transformé en foulée de pachyderme ( non, cette comparaison n'a rien à voir avec le fait que les spécialités de la Yaute m'ont fait prendre 3 kgs) mais j'avance. On monte tranquillement mais en courant. Je comprends que finalement, courir avec quelqu'un à côté permet de donner un certain rythme: on fait les huit kms restant en petites foulées tranquilles en doublant plusieurs personnes...Et oui, mes tentatives de vol m'ont fait perdre quelques places qu'il faut remonter.

Ravitaillement au 10e km: je retrouve la route sur laquelle on était la veille en voiture, c'est bon, je sais où je suis. On continue d'avancer, je croise Françoise 84 avec toujours un sourire jusqu'aux oreilles malgré une bronchite tenace, Claude 34 aussi qui fait toute la course en marchant et après quelques nouvelles montées, on arrive au ravitaillement du 14e km.

Bonne nouvelle, on y est en 2h30...Je pensais mettre 3h. Les bénévoles sont aux petits soins pour nous: le ravitaillement offre une large sélection de produits de choix: chocolats, fruits secs, gateaux apértifs, jambon, pain, coca, eau (je me demande si je ne vais pas faire un guide michelin des ravitaillements de course). Par contre, je découvre que mon corps a perdu l'habitude de piocher dans les réserves: j'ai déjà mangé deux barres et j'ai une dalle d'enfer: je suis prête pour une côte de boeuf au gros sel. Je pense bien à boire toutes les 20 min. D'après le recul pris, l'une des causes dominantes de ma tendinite a été le manque d'hydratation. C'est ici que l'on choisit: 22 ou 44? La question ne se pose pas, je me suis préparée pour 22, ce sera 22...Décidément, ce n'est pas encore cette année que je monterai au sommet.

Allez hop, je croise deux kikoureuses et on repart. Je commence à rentrer dans la zone inconnue: je sais que mon genou tient 2h40 sans douleur: après???? Ca reprend par une légère montée avant de partir pour 10 kms de descente. Le genou va bien mais les jambes commencent à être un peu lourdes. Je trouve la descente vraiment accidentée: je n'ai plus l'habitude. J'avais jusque là orienté mon entrainement vers du foncier et surtout vers des sports portés pour éviter les traumatismes. Le ski de fond et de rando m'ont permis de refaire la caisse tranquille mais mes deux chutes successives me montrent qu'il est temps de repartir s'entrainer dans les chemins de chèvre...J'essaie de contrôler ma descente, de verrouiller mes articulations: contraction des quadri, gainage des abdos. Le problème, c'est que la cuisse blessée est déjà en bois. J'entends à plusieurs reprises des pierres roulées derrière moi, je croise des gens avec d'énormes crampes, d'autres avec des entorses, cheville, genou...Allez savoir pourquoi, j'ai un mauvais pressentiment. Je suis Nico pour essayer d'apprendre quelques trucs en descente mais les cuisses commencent à brûler.

Et là: leçon N°3: ne jamais avoir une minute, une seconde d'inattention dans une descente accidentée et surtout, P*****, Yayoun, lève tes pieds...J'attends des pierres crissées, je me retourne pour voir si le coureur ne s'est pas fait mal et là, jamais deux sans trois, je vous le donne en mille:

Vol plané N°3: mais cette fois-ci, c'est moins drôle: de nouveau je vois la terre de près, de nouveau je me rattrape sur les mains...Vous remarquerez que je fais tout pour ne pas abîmer mon nouveau sac à dos quand même...Et là, une super douleur...j'ai pris un rocher dans le ventre...je n'arrive plus à respirer. Je suis couchée sur le chemin, j'essaie de trouver de l'air, je suis séchée.. D'éléphant, je deviens tortue et qui plus est, tortue coincée sur le dos..Nico,mon urgentiste attitré, inquiet en raison de mon cri de la mort qui tue et plus encore parce que je ne parle plus, m'aide. Une secouriste, ange volant ô combien précieux qui fait des aller-retours sur la course s'occupe de moi, m'aide à retrouver ma respiration, vérifie que je me suis pas explosée un quelconque organe, que je n'ai pas perforé quelque chose, que je ne me suis pas cassée les côtes...Je me suis enfoncée mon cardio, je suis rapée de la poitrine au bassin, je me suis explosée les abdos du côté droit...là, j'avoue que je commence à avoir marre. Cette fois-ci, ça fait vraiment mal: à la 3e tentative, j'ai compris que je n'étais pas un ange...je n'ai pas d'ailes, ça ne sert donc à rien d'essayer de voler...Il me reste 4 kms. Je cours difficilement au début: j'ai surtout la trouille. La secouriste m'a dit d'aller vérifier à l'arrivée qu'il n'y ait pas une petite hémorragie et là, des pensées peu gaies traversent mon esprit: et si je m'étais explosé un organe, qu'est-ce qui se passe: je suis quillée au milieu de nulle part...je fais comment? J'avais oublié ou je n'avais jamais su que le trail pouvait être aussi dangereux.

Je détache le sac à dos, la sangle ventrale fait mal et petit à petit, je me remets à trottiner. Tout semble être en place. Ca va mieux. On passe devant des grottes troglodytes (?), on avance à petites foulées mais là, je ne peux pas faire plus, j'ai mal aux abdos...Quand enfin, quelqu'un nous annonce un km...j'ai renoncé à toute velléité de chrono...je promets juste à Nico de passer la ligne d'arrivée entière...ça y est, on croise des enfants qui randonnent, on ne doit pas être loin, le sentier s'élargit, on accélère...Enfin, c'est du bitume, plus de caillou, plus de racines...la Yayoun n'a pas dit son dernier mot: je prends la féminine devant moi en ligne de mire: c'est décidé, je me la fais.

A trois cent mètres de l'arrivée, mes parents, avertis de ma chute par des amis, font des supers supporters et m'encouragent à tue-tête...Finalement, je suis un demi-ange, je n'ai pas d'ailes pour voler mais j'ai des ailes au pied, comme Hermès, pour avancer vers la ligne d'arrivée...Je suis dans le camping, je sais que je vais le faire, je vois le ligne, je sprinte, je double la femme devant moi et enfin, je la passe...avec un immense sourire aux lèvres: je suis tombée trois fois, tout mon corps me fait mal mais je m'en fous, je n'ai absolument aucune douleur au genou, rien, pas même une petite gêne. Et je termine en 3h52.

Alors, ce n'est pas mirabolant comme chrono. En plus, ma mère m'a mis ma race comme disent mes élèves en arrivant en 3h17 mais je vais vous dire un truc, je m'en fiche, j'ai rempli mon contrat, je termine malgré les chutes, les bleus et les plaies, je termine avec le sourire aux lèvres.

En dépit de mes différents vols, ce fut une course magnifique dans cette garrigue que j'aime tant, sous le soleil, parfumée par le thym et le romarin:bravo aux organisateurs et bravo aux bénévoles...

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Acte II ou comment Yayoun se transforma en Icare dans le dédale du Ventoux

Par yayoun - 30-03-2009 22:12:50 - 7 commentaires

         Dimanche 6h15: le réveil sonne et toujours cette question lancinante: pourquoi??????????????? Quand je pense que cela m'a manqué de me lever aux aurores le jour où même Dieu s'est reposé...Fin des réflexions, il est temps à présent de s'activer, il fait un temps magnifique:  petit déj rapidement avalé, les affaires sont prêtes, je passe à la cérémonie de l'habillement. C'est une cérémonie très précise régie par des règles que je suis la seule à connaître et qui peuvent paraître étranges au non-initié: d'abord mettre le cardio, vérifier que l'élastique de la brassière ne fait pas doublon, enfiler les différentes couches avec précaution. Un faux pli dans le collant ou dans les chaussettes et c'est une irritation garantie. Lever les bras, plier les jambes,vérifier que rien ne coince ou ne fait mal, épingler le précieux dossard, enfiler le sac et s'équiper comme Robocop: le GPS au poignet, l'ipod sur le bras....Au cas où vous seriez en train de vous demander pour quelle course de dingue je pars, je vous le confirme, c'est bien seulement un 22 kms(imaginez ce que ça va être pour la CCC...)Vous pouvez sourire mais je suis certaine que je ne suis pas la seule à avoir mes rituels d'avant course...(que celui qui ne s'est jamais collé de sparadrap sur les tétons me jette la première pierre...Cela dit, le Ventoux s'est chargé de me jeter un certain nombre de pierres...)

7h15: départ pour le domaine de Bélézy (vous remarquerez que tous ces préparatifs ne m'ont pris qu'une petite heure...Faut pas croire...). On gare la voiture, on retrouve mes parents et direction le départ deux kms plus loin en trottinant. Je m'aperçois que j'ai prévu trop chaud et file ma polaire à des amis supporters. Les sensations sont bonnes, j'y vais tranquille, je connais à présent l'importance de l'échauffement.

8H15: on est dans le sas de départ: petit photo réunion de famille avec les kikous, on se présente, on prend des nouvelles...La pression commence à monter. Je me remémore l'objectif: il est bien humble mais en même temps il est tout pour moi: finir, simplement finir sans avoir les larmes aux yeux parce que je n'arrive plus à plier ma jambe, parce que mon genou est de nouveau parti en vrille, parce que Théophile a à nouveau mordu dans le fruit défendu qu'est mon ligament du fascia lata. Les papillons sont bien présents dans le ventre...5,...le Gps a trouvé les satellites, 4...Le casque est dans les oreilles...3: la piste de lecture est enclenchée...2: bonne chance à tous, on se retrouve à l'arrivée, 1....maman, j'ai peur, je ne veux plus y aller...0...P*****, ça fait du bien d'être de nouveau dans un peloton et pas de l'autre côté des rubalises....

 

8h30: c'est parti: je démarre tranquille dans les rues de Bédoin. Je dois démarrer d'ailleurs vraiment tranquillement ou alors ma mère m'a mis le turbo car elle est bien loin devant moi (je précise que ma mère n'est jamais arrivée avant moi sur une course). Je profite de la visite, observe le temple, écoute les conversations...Et oui, si vous croyez que je suis bavarde, venez donc faire un trail dans le Sud et vous découvrirez que ce n'est pas un défaut, simplement un trait de mes origines...ça tchatche dans les pelotons...

Je suis à une moyenne de 9 km/h. J'ai décidé de partir tranquille car je ne me connais plus sur ce type de distance. J'ai découvert que ça ne servait à rien de croire que j'avais toujours le niveau d'avant blessure. J'ai récupéré un peu de caisse mais il y a encore du boulot...Alors 22 kms, je n'ai aucune idée de la manière dont je vais réagir: du coup, j'applique le principe de précaution. On fait un ou deux kms de bitume, le temps de dérouler le peloton. Je discute avec Nico (je vous imagine déjà devant votre écran en train de vous dire le pauvre, il est vraiment dingue de courir toute la course avec elle: je vous rassure, pour assurer sa santé mentale, il y a des moments où je l'ai bouclée). Je retrouve petit à petit mon rythme de croisière, je profite de courir en pleine nature, de sentir le soleil sur ma peau après tous ces longs mois gris...Et oui, premier trail que je ne cours pas sur la neige depuis longtemps...vous allez voir que ce détail va prendre toute son importance...

Après le bitume et le sentier, on passe sur le sable...Décidément le terrain sera varié...C'est sympa, on se croirait sur un parcours de moto-cross: une bosse, une descente, une petite remontée...

Après trois kms d'échauffement, on entre enfin dans le vif du sujet et on commence la montée: très vite, ça marche dans le peloton...Je m'énerve un peu mais je me dis que c'est toujours ça d'économiser pour plus tard. Alors on monte en marchant en file indienne, coureur à l'assaut du Ventoux qui étonnamment, semble toujours s'éloigner un peu plus...le Graal ne se laisse pas atteindre si facilement.

5.5 kms de course, je recommence à m'énerver et profite d'une partie plus large pour mettre un coup d'accélérateur et doubler du monde...je n'aurais pas dû: leçon N°1: toujours rester humble en trail...

Vol plané n°1: je ne vois pas l'énorme racine devant moi, grisée par la vitesse que je suis, et wouu, je vole, atterrissage plat ventre sur le sentier...Je me relève aussitôt: ça va, rien de cassé, simplement une méga honte et beaucoup de poussière sur les fringues....Je veux repartir aussitôt: leçon n°2 du trail: ne repars jamais immédiatement après une chute comme si rien ne s'était passé.

Vol plané n°2: il m'a semblé effectivement que j'avais effectué un atterrissage beaucoup trop doux lors de mon premier vol. Ca n'était pas à la hauteur de ma réputation. En plus, je ne m'étais rien abîmé, ça ne va pas du tout ça...Alors pour tous les fans de Pierre Richard qui avaient raté ma première cascade, je la répète deux mètres plus loin en me prenant une pierre...En plus, pour faire plaisir à mes spectateurs, je chute au ralenti...je bute, je sens que je vais tomber, le buste part vers l'avant, les jambes essaient de rééquilibrer mon corps mais l'homme n'ayant jamais su voler et la loi de la gravité étant ce qu'elle est, je me ramasse une nouvelle fois sur les pierres. Cette fois-ci, je crois que j'ai bien réussi mon coup: moi qui cherchait une excuse pour changer ma garde-robe ou plûtot ma garde-collant de course, bingo...j'ai explosé mes lunettes de soleil (elles n'ont plus qu'une branche), le collant est troué, j'ai manifestement bien explosé ma cuisse, ça saigne, ça gonfle mais stoïque je reste face à cette adversité qui semble avoir décidé de me compliquer la tâche....Mais, aïe, ça fait mal...Nico s'improvise médecin urgentiste, nettoie la plaie... on attend cinq minutes que je reprenne mes esprits: deux solutions s'offrent à moi: soit je repars tout de suite avant que le muscle se refroidisse, soit j'arrête là, à six kms du départ.


 

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Le ventoux ou comment cabosser une Yayoun en trois leçons...

Par yayoun - 29-03-2009 15:06:33 - 11 commentaires

Prologue :

Le trail du Ventoux est mon trail de reprise. Cinq mois que je n'ai pas couru un vrai trail (quelques trails blancs, c'est tout), cinq mois que je n'ai pas dépassé 15 kms dans mes sorties, cinq mois que mes semaines sont rythmées par les séances de kiné, d'ostéo, de dentiste pour venir à bout de ma TFL et surtout deux mois que je n'ai plus mal, que je vois le bout du tunnel et que j'ai envie de me mesurer à nouveau à la nature. Alors évidemment, la Yayoun est pleine de doutes, d'inquiétudes avec deux questions récurrentes : la tendinite va-t-elle ressurgir ? Vais-je tenir ces 22 kms ?

 

Acte I :

Samedi matin, départ avec Nico (alias Fastoch), direction le Ventoux. Après avoir fait une super perf sur l'Ecotrail la semaine d'avant, il courra avec moi le petit trail...ben oui, fallait bien 80 bornes pour le fatiguer avant afin qu'on est le même rythme (et encore...).

Sur l'autoroute, quelques bouchons, un poids lourd est couché sur la route...Signe prémonitoire de ma course...Vous le verrez plus tard. Après deux heures de route, on décide de monter au sommet du Ventoux mais impossible, la route est fermée : c'est décidé, le mont Ventoux, je le verrai en courant ou en vélo mais, en voiture, mon estomac ne le supportera pas...

Durant tout le trajet, phénomène étrange et purement psychosomatique, mon genou me fait à nouveau mal...j'ai l'impression que des douleurs surgissent de partout et de nulle part, de sentir mon tendon gonflé, que mon tendon gonfle à vue d'oeil...j'ai peur...

16h : retrait des dossards : j'ai rarement eu autant la trouille : pourquoi ? Allez savoir...Cette course est un test : elle va me permettre de savoir si j'ai géré mon entraînement correctement, si ma programmation est validée. Si c'est bon, je peux penser au Nivolet qui fait le double...Bref, c'est pile ou face : soit je repartirai du Ventoux avec un immense sourire soit j'en repartirai en pleurs avec une tendinite qui sera réapparue et qui m'obligera à nouveau à deux mois de repos...

         Je n'arrête pas de boire, de l'eau bien sûr (j'ai bien retenu qu'il fallait que j'hydrate mes tendons), je récupère mon dossard, ma bouteille de vin, mon tee-shirt et là, ô miracle, je me retourne et découvre le stand Salomon avec un magnifique camel-bag bleu turquoise...je suis une fille, il me faut ce sac, il serait parfait pour ma CCC...En plus, il est assorti à mes chaussures. Je l'essaye pour faire croire au vendeur que je m'interroge sur sa technicité mais en réalité, je suis déjà convaincue par la couleur et je l'achète...je le testerai demain. Et bizarrement, ma douleur au genou disparaît...Allez comprendre l'esprit féminin, un nouveau sac et les douleurs disparaissent...

Je croise plusieurs kikous, Papillon et Ayrton, Gazelle 81 et Nico26. Ca y est, je suis prête, j'ai envie de courir, j'ai envie de retourner sur le circuit...je n'ai plus peur.

 Le soir : pâtes au pesto, préparation minutieuse des affaires, exploration du sac et une bonne nuit de sommeil, il faut être prête pour demain...

 

 

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hello everybody

Par yayoun - 11-03-2009 19:43:42 - 6 commentaires

Un petit moment que j'avais disparu, vous avez cru que je m'étais enfin tue... et bien, non à votre grand désespoir, j'ai à nouveau quelques minutes pour m'occuper de mon blog. Mais le silence n'a pas été signe de non-entrainement...Au contraire, j'ai découvert des séances de fractionné super avec Mamanpat, le ski de rando, j'ai rajouté du fond, des raquettes et maintenant, l'échéance arrive: le trail du Ventoux: pas sûre d'être prête mais bon, nous verrons bien et puis surtout, le Nivolet Revard le 2 mai préparé de concert avec Mamanpat...Le plan est lancé....La saison commence: je vous livre les entrainements comme ça avec les hauts et les bas que traverse n'importe quel sportif: la fatigue, le manque de motivation et puis l'éclate totale...Souvent...

Semaine 4: du 02/02 au 08/02

Jour

Entrainmt

Temps

Dist/déniv

Kcal

Contenu

Commentaires

Lundi

Repos

 

 

 

 

Fatigue + tendons qui tirent

Mardi

Repos

 

 

 

 

Pluie et vent

Mercredi

Repos

 

 

 

 

manque de sommeil

Jeudi

Repos

 

 

 

 

Pluie et vent

beaucoup de boulot

Vendredi

Repos

 

 

 

 

 

Samedi

Sortie longue + dénivelée

2h20'

14.77 kms

500 +

632

Séance au Pilat, neige + sortie à la frontale

Pas de douleur

Envie de vomir

Dimanche

Repos

 

 

 

 

 

Total

1 séance

 

 

 

 

 On dira que c'était la semaine de récup

 

 

Semaine 5: du 09/02 au 15/02

Jour

Entrainmt

Temps

Dist/déniv

Kcal

Contenu

Commentaires

Lundi

EF

1h00'28''

9.54 kms

9.5 km/h

 

474

164 avg

Tour du lac d'Annecy

Mal au ventre à a fin

Mardi

VMA courte

51'16''

6'30'

7.44 kms

8.7 km/h

377

161

avg

 

25'+2x5x150m (100m R) 2'R +10'

150m: 37'' à 40'': 95 à 100%

1ere: 14 km/h 2e: 13.5 km/h

Dur au niveau cardio, point de côté, impossible de faire du 110%:ne plus rester une semaine sans fractionner

Mercredi

Ski de fond

1h03

8,13 kms

7.7 km/h

371

142 a

Piste du Semnoz

 

Jeudi

Repos

 

 

 

 

 

Vendredi

Ski de fond

4h16'

34 kms

7,9 km/h

1535

148

Piste noire olympique des Saisies

Génialissime, l'éclate totale...une très belle journée

Samedi

Sortie raquettes

2h

12km

600+/600-

 

Mont Veyrier

 Une magnifique et merveilleuse Saint Valentin

Dimanche

Sortie longue

1h03

11,11 kms

10,5 km/h

583

170 A

Tour veyrier le lac

 

Total

Tous

Course

10h13

2h54

80 kms

28 kms

 

 

 

 

 

Semaine 6: du 16/02 au 22/02

Jour

Entrainmt

Temps

Dist/déniv

Kcal

Contenu

Commentaires

Lundi

Repos

 

 

 

 

Fatigue: bon rhume

Mardi

Repos

 

 

 

 

 

Mercredi

Repos

 

 

 

 

 

Jeudi

Sortie longue

1h16

12,10 kms

9.5 km/h

671

169

Le Monetier, la salle les alpes

Dur: fatigue, froid, altitude

Vendredi

Ski de rando

 

14 kmS

650+

 

Montée du col de l'Isoard

Dur

Samedi

Ski de fond

56'52''

7.53 kms

7.9 km/h

358

Semnoz

Dur, fatigue, impression de ramer

Dimanche

EF

41'

5.93 kms

8.6 km/h

295

Tour dans la neige

 

Total

Tous

Course

10h13

2h54

80 kms

28 kms

 

 

 

 

 

 

 

Semaine 7: du 23/02 au 1/03

Jour

Entrainmt

Temps

Dist/déniv

Kcal

Contenu

Commentaires

Lundi

Repos

 

 

 

 

 

Mardi

EF

 

PPG

55'40'

9.25 kms

10 km/h

425

167 b

quais et tour du parc

 

2 circuits

Tb: dur au début, jambes lourdes et après bonnes sensations

Mercredi

SEUIL

56'11'

9,86 kms

10.5 km/h

461

164b

25'+2x10' (11.5 à 12 km/h)+6'RC

Super

Jeudi

EF

1h06

9.25 kms

8.3 km/H

376

141 b

endurance tranquille avec Patricia

très bonnes sensations, envie d'accélérer

Vendredi

Repos

 

 

 

 

 

Samedi

Ski de rando

3h30

1500+

1500-

 

Montée de la Tournette

Génial, encore une magnifique journée

Dimanche

Repos

 

 

 

 

Grosse fatigue

Total

Tous

Course

6h27

2h57

 

28 kms

 

 

 

 

Semaine 8: du 02/03 au 08/03

Jour

Entrainmt

Temps

Dist/déniv

Kcal

Contenu

Commentaires

Lundi

Repos

 

 

 

 

Fatigue + grosse hypo

Mardi

PPG

1H30

 

 

30'stepper + 3 circuits complets muscu

 

Mercredi

Seuil

1h04

11,18 kms

10,3 km/h

513

172

25'+2x15' (11,5 à 12,2 km/h)+10' RC

Génial, des sensations très agréables

Jeudi

Séance longue

1h27

12,9 kms

8,8 km/h

400+

573

167

Tour avec Denis: trois montée sur quatre: tout en courant + fartlek

De nouveau des jambes pour monter mais courbatures

Vendredi

Repos

 

 

 

 

 

Samedi

Séance dénivelée

1h47

10kms

5.5 kms/h

450+

373

143

Montée du veyrier: boue + neige= 60 CMS

Bien

Dimanche

Ski de piste

2H30

 

 

Grand bornant

Super

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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