KikouBlog de yayoun - Avril 2009
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Les tribulations d'une Gardoise devenue citadine lyonnaise à la découverte de la Yaute

Par yayoun - 28-04-2009 20:53:01 - 11 commentaires

Ce billet est évidemment à prendre au second degré: toute ressemblance avec des personnes, des épisodes, des poncifs ayant existé ou existant toujours ne serait que pure coïncidence...

 

Portée par certaines nouveautés très intéressantes dans ma vie, j'ai sauté le pas et j'ai demandé ma mutation pour la Yaute. En attendant la réponse, j'ai commencé à explorer ce territoire inconnu et lointain tous les week-ends...Et bien, la Yaute est encore plus étrange que ce que je m'étais imaginé jusque là...pourtant, avec le Rapace en digne représentant de la région, j'aurais du me doûter que ce coin du pays avait des moeurs bizarres...Mais heureusement, j'ai un très bon guide pour découvrir les spécialités et particularités de cette terre sauvage...

 

Pour commencer, il fait froid...vraiment froid pour une fille du Sud comme moi...c'est à dire... 15°C...

Ces gens étranges semblent adorer une sorte de poudre blanche qu'on appelle la neige...Ca change du raisin et de ses produits dérivés...Ce qui est sûr, c'est que cette poudre leur est livrée en abondance au moins jusqu'en Avril. Mais j'ai découvert qu'elle pouvait aussi servir d'élément de torture me permettant de pratiquer des sports aussi barbares que sauvages tels que le ski de fond et ses descentes plus qu'angoissantes, le ski de rando et ses traversées de couloir et d'arêtes glissantes, les raquettes grâce à de drôles d'outils à glisser sous les pieds et qui me donnent l'impression de marcher dans des chaussures de géant (du 46 quoi...)...habituellement, nous, on s'en sert plutôt pour taper des balles sous le soleil mais bon, n'allons pas les fâcher...Heureusement, le soleil brille quand même me permettant de conserver mes couleurs du Sud toute l'année...(Qu'est-ce qu'une Gardoise sans son bronzage...Sous crème solaire évidemment...).

Alors quand j'ai vu que toute cette neige était fondue et que les gens étaient tous en tee-shirt à bronzer près du lac, ni une, ni deux, je fais tomber la gore-tex et à moi les débardeurs et les shorts...jusqu'à ce que je mette le nez dehors...ils sont fous dans cette contrée, c'est pire que la Bretagne...il fait 18°c et ils sont en tee-shirt...Je comprends quels sont les dingues qui se baignent dans le Sud à Pâques...Je suis pas prête de quitter la Gore-Tex dans ce pays...Heureusement, elle est bleue et assortie à mon sac...

 

De plus, le temps a fait équipe avec un autre partenaire pour me surprendre: le relief...Bien sûr, on a quelques côtes dans le Gard mais là, il faut monter 2000m,2500 m sans s'arrêter...je comprends pourquoi le  HAUT Savoyard est musclé...il ne bosse pas le même muscle que le Gardois...Résultat, je ne compte plus mes sorties en kms mais en mètres positifs...Et le  HAUT Savoyard est capable de vous faire monter ses/ces montagnes à pied, en courant, en raquettes, avec des bâtons, sans les bâtons, avec un équipement de 3 kgs à chaque pied qu'on appelle des skis de rando. On les recouvre d'un élément étrange: des peaux de phoque...mon dieu, je skie sur bibi phoque...(remarque hiltonienne ou bardotienne au choix).

Exemple pour illustrer ma démonstration: mes sorties de ce we en compagnie de Nico et du Rapace.

Première sortie: la montée du Grand Môle: il faut monter 1200m+ en 6 kms...boudiou, ça grimpe. Leçon n°1: ne jamais croire qu'on arrive au sommet, un sommet peut  toujours en cacher un autre. Leçon n°2: il fait un temps étrange dans les montagnes: j'ai beau me rapprocher du soleil, je pars en débardeur et je finis avec trois couches en regrettant mes gants...Climat curieux...En plus, on rencontre des animaux différents des sangliers et des taureaux...Ici, un truc se développe devant moi (hein Manu!) et c'est un coq de bruyère qui prend son envol et me fait faire un bond de 3 m...déjà que j'ai du mal à monter, si en plus on me fait reculer...Là, un bruit étrange me fait croire à un rocher qui déboule...erreur, un animal saute, cavale, bondit et me met 1000m- dans le nez...un chamois...Il aurait beaucoup à m'apprendre pour la descente lui...

Deuxième sortie: montée à la pointe du calvaire en ski de rando et découverter de nouvelles traditions: il y a des gens qui ont eu cette idée folle d'aller poser des croix dans les endroits les plus hauts de la région...et le HAUT Savoyard est joueur: il adore montrer une croix depuis la vallée et dire, allez, demain, on monte à celle-là...Sauf que, évidemment, cette croix est quillée généralement en haut d'une arête qu'il faut franchir avec le vide des deux côtés...Déjà, la sudiste aime bien vivre au niveau de la mer alors la faire monter à 2500 voir une croix relève de l'hérésie...Mais lui faire en plus traverser l'arête, monter les échelles avec des pompes de ski, là c'est carrément de la folie...

De plus, pour y monter, il a fallu utiliser des couteaux. Alors non, n'essayez pas d'imaginer comment fixer vos couteaux à viande sur vos skis, ce ne sont pas les mêmes...ces lames accrochées à mes fixations me permettent d'attaquer dré dans le pentu comme ils disent sans glisser sur la neige glacée...Et oui, le Gardois est vantard: lui, il voit une pente, il attaque droit jusqu'à ce qu'il remarque que le  HAUT Savoyard fait des petits virages: la technique lui paraît d'abord aller à l'encontre de toute logique mais très vite, la brulûre de ses poumons et de ses cuisses lui font comprendre qu'il ferait mieux de la boucler et de suivre le guide...

Nous redescendons de la montagne et je découvre qu'en fait, le HAUT Savoyard est malin: il attend que le pizzut (l'étranger en corse) ait quitté la station, que la station ait fermé et il profite des pistes désertes...Quelle liberté...

Mais peu de temps après, ils m'emmènent observer une autre coutume étonnante: je commence par croiser des hommes grenouilles vêtus de combinaison, d'un gilet de sauvetage...Incongruïté: ils portent des skis sur lesquels sont fixées des bouteilles vides: je porte alors mon regard au loin: ce que j'y vois dépasse l'entendement: ces hommes et femmes dévalent tout schuss une piste de ski avant de poursuivre leur glisse sur le lac (dont l'eau doit difficilement atteindre les 5°C) afin d'aller le plus loin possible avant d'être repêché par un bateau...Ils sont fous ces  HAUTS Savoyards...

Enfin, dernière surprise...en bonne citadine, je vais faire mes courses dans l'hyper de la Part-Dieu qui fait deux étages et dans lequel je suis toujours plus terrorisée par le choix vertigineux que m'offre le rayon lessive: hypoallergénique, couleur, noir, blanc, parfum fruit, aloe vera....Là, je découvre le reblochon à la ferme à Manigod...je me retrouve entre deux rangées de vaches ou plutôt entre deux rangées de culottes de vaches...mais je perrçois quelques repères en voyant de mignons petits chevreaux d'à peine trois semaines qui mordillent tout ce qui passe à leur portée...Je découvre que les vaches tarissent, qu'il y a des engraisseurs de veau...prochaine étape: j'apprends à traire...Après l'achat de tomme et de reblochon à un jeune passionné par cette exploitation et son métier (ça fait plaisir à voir), direction le supermarché...Soudain, un bruit étrange...non, pas celui d'un monstre hurleur en poussette, pas celui d'un client qui a encore pris un caddie dans les tendons, pas celui du haut-parleur qui annonce une promotion de trois secondes sur le poulet mais ...des chèvres...et oui, du producteur au consommateur...Oh pétard, ne le répétez pas mais qu'est-ce que c'est bon un bon reblochon...bon, ça ne vaut pas de la tapenade sur un chèvre frais mais je crois que je vais pouvoir m'habituer à cette région...je vais juste acheter plusieurs pulls...j'ai déjà pris les chaussures de ski de rando...

J'ai surtout découvert une superbe région avec des paysages magnifiques, des gens soucieux du développement durable, de l'écologie...je n'ai jamais vu autant de boutiques et de restaurants bio au m², des gens prêts à faire découvrir les montagnes qui leur tiennent à coeur et qui peuvent vous dire le nom de toutes celles qui vous entourent...bref, des gens amoureux de leur région. Alors je commence à apprendre:la Tournette, le Veyrier, le Parmelan, le Jalouvre, le Sambuy, le Grand Môle...

Et puis comme le dit une citation latine: ad augusta per angusta: on atteint le bonheur par des chemins étroits: dans la Yaute, il suffit de prendre un chemin étroit, de suivre la côte pour arriver sur un replat et alors ouvrir grands les yeux et observer le panorama magnifique qui se dessine autour de nous...Une vue à 360°c comme si l'on était sur le toit du monde, une goutte de génépi, un bout de reblochon, des amis, un super guide pour partager tout ça, elle est pas belle la vie...

Alors depuis le balcon, j'aperçois le Veyrier, le Semnoz et d'autres montagnes que je ne maîtrise pas encore...mais je vois aussi le petit olivier que nous avons acheté, le basilic, le thym, le romarin, je m'approche et je sens ma garrigue...In varietate concordia...unis dans la diversité...

D'ailleurs, j'ai même fait immatriculé mon nouveau pot de Yayoun 74...

 

 

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La croisière s'amuse...dans la peau de la copine d'un mec qui court...et de la fille de parents qui courent...

Par yayoun - 22-04-2009 17:45:19 - 6 commentaires

     Ce week-end était célébré le trentième anniversaire du marathon d'Annecy. A cette occasion, j'avais prévu de faire le semi marathon. Mais un méchant virus m'a cloué au lit pendant une dizaine de jours la semaine précédente et ce we, il m'était encore difficile de dépasser 9 km/h sans avoir l'impression que ma poitrine explosait et qu'on m'avait enlevé mes poumons...En plus, j'avoue que la motivation n'était pas là: il aurait fallu aller crapahuter 20 bornes dans la montagne dans un peloton qui se moque du chrono oui, mais aller taper sur du bitume en pestant parce que je cours moins vite, bof

       C'est décidé, à la place, je serai pom-pom girl (un exercice auquel je commence à m'habituer...). Mais je vais quand même retirer mon dossard...ben oui, le débardeur est super...J'ai l'impression que depuis quelques temps, je m'inscris aux courses simplement pour avoir les cadeaux...

      Mais  la tâche ne va pas être aisée: je dois suivre trois coureurs: Nico (Fastoch) et mes parents. Evidemment, aucun d'eux ne court dans les mêmes temps, ça aurait été trop simple...

       Dimanche matin: lever 6h15: pfff, déjà que quand je cours, je me demande pourquoi je me suis inscrite...mais alors quand je cours pas, je resterais bien à trainer sous la couette pendant que les autres vont se fatiguer à courir...ils sont fous ces coureurs... Mais bon, j'ai une bonne raison alors debout. Pour une fois, je ne suis pas spécialement stressée par le départ de la course. On retrouve mes parents au départ et je récupère les affaires de rechange de tout le monde: bilan: la Yayoun se retrouve avec deux sacs à dos l'un sur l'autre, deux clés de voiture, trois clés d'appart, trois téléphones et trois cartes bleues...c'est peut-être le moment de partir en suisse pendant qu'ils courent...manquerait plus qu'on m'attaque à la dynamite pour me voler mon butin...

        Trève de plaisanteries: c'est le moment des derniers bisous, bon courage, bonne chance, amusez vous bien et hop, je les laisse partir dans le sas de départ où je les perdrais de vue, cachés qu'ils sont dans les 1800 participants de ce marathon...

         Je file me placer sur le pont des Amours pour les voir passer après une boucle de 800 mètres dans Annecy...il est 8h30: 8h37: je vois les trois kenyans suivis de leur soeur kenyane 5e au scratch à ce moment là...Juste le temps d'apercevoir Nico passer et un capitaine de navire apparaît devant moi: et oui, pour le 30e anniversaire, les supporters sont invités à prendre le bateau pour rejoindre Duingt et soutenir les coureurs au 15e km pour les moins rapides, au 29e pour les plus véloces, le parcours étant un aller retour...

        Direction le pont du bateau de croisière: 150 supporters sont à bord ou devrais-je dire supportrices car étonnamment, le bateau est surtout occupé par des femmes et des enfants mais aussi quelques maris avec porte-bébés intégrés...A ma grande joie, une super ambiance règne sur le bateau: on part en fanfare, toute corne de brume dehors...On longe la berge pour traverser et on essaie d'encourager les coureurs de loin...

         La croisière offre un panorama magnifique sur le lac, le mont Veyrier, la Tournette encore enneigée...Au milieu du lac, tout est paisible, loin du rush du départ et je me plais à profiter de ce moment de tranquilité alors que les auutres courent...

       Arrivée à Duingt: nous débarquons au chateau et là le stress monte...il faut courir pour rejoindre la piste cyclable avant qu'elle ne s'engouffre dans le tunnel...Je rate le passage de Nico ou du moins j'espère que je l'ai raté et je commence à flipper que quelque chose se passe mal...je vois mon père mais pas ma mère...je découvre le stress de la supportrice: comment savoir s'ils sont passés? Si je les ai loupés ou s'ils ont arrêtés? Cela dit l'ambiance de folie qui règne ici me fait oublier un peu ce stress: 150 supporters qui débarquent, ça met le feu: on fait une ola pour les coureurs solitaires, on encourage avec les prénoms et on reçoit en échange un sourire, un merci...J'arrive à deviner lequel/laquelle est là pour ce premier marathon: il/elle prend son gel religieusement avec le 15e comme c'est écrit sur le paquet, il sourit et profite des supporters, il ne sait pas encore ce qu'il attend et puis, il y a ceux qui visent le chrono, qui regardent leur montre toutes les 30 secondes, le regard droit, concentré sur leur temps et les kms qui leur restent...

      10h05: des bruits de moto, ça y est, les premiers arrivent...Le kenyan Julius passe comme une flèche, facile, tranquille et surtout loin devant les autres, 3 min derrière le 2e puis le 3e...le 4e a déjà plus de 5 min de retard et titube en courant...

      10h20: notre capitaine fait l'appel et nous rappelle que le bateau va partir...tous à bord direction l'arrivée...

Les langues se délient, ça discute sec sur le bateau et là, je découvre que nombre de ces femmes à bord sont elles aussi des sportives: une est en récup du marathon de Paris, l'autre a commencé à courir depuis deux mois et atteint enfin 5 kms...toutes suivent leur mari dans toutes ses pérégrinations et voyages...bravo Mesdames...

L'homme du bord lui m'explique qu'ils alternent depuis la naissance de leur premier enfant: un we il court, l'autre c'est elle...

     11H: c'est déjà l'heure de débarquer ...On descend de l'Allobroge et direction à nouveau le pont des Amours que je vais traverser trois fois et qui me permet de faire l'aller retour entre le 41e km et l'arrivée...

Je rejoins Manu avec ses enfants et Eldo, Tounik et Langevine qui se prépare pour le semi de l'après midi. On attend le passage de Nico, encourageant les coureurs, Tounik ayant décidé de n'encourager que les coureurs se prénommant Didier...Allez savoir pourquoi...

      Enfin, j'aperçois la casquette rouge de loin: Nico arrive: hop, encouragements et traversée en sprint du pont histoire de le rejoindre à l'arrivée...il est concentré sur les derniers mètres et bat son record en bouclant ce marathon en 3h04 et des secondes...Juste le temps de passer les affaires de rechange et direction ma place précédente pour attendre mon père: peur de l'avoir raté, comment saura-t-il où me retrouver mais heureusement, je le vois arriver...nouveau sprint pour l'arrivée: il termine en 3h30, distribution des affaires de rechange et hop, retour à la case départ: j'en ai deux sur trois, il m'en manque une... ma mère prend son temps, tranquille...Au bout d'une heure, je la vois arriver...je termine les 700 derniers mètres avec elle, commence à tousser au bout de deux cent mètres (le semi n'était pas pour moi) et la laisse passer la ligne d'arrivée en 4h28...

      Et voilà, tout le monde est arrivé, tout le monde est content d'en avoir fini et direction le restaurant avec les Rapaces au grand complet...

     Bilan: bravo à l'organisation pour l'idée de la croisière, c'était magnifique et ça occupe les accompagnateurs. 

             Pour être la copine d'un mec qui court et de parents qui courent...on a intérêt à courir aussi: 

il faut se lever tôt, se transformer en mutant: mélange de sherpa (porter toutes les affaires) et de Mac Gyver (sporténine, gel, pansements, lunettes de soleil, manchons, il suffit de trouver la bonne poche), gérer le stress de savoir si les records perso vont tomber, si tout le monde est dans sa course, etc..., avoir  de bonnes qualités de vision pour repérer la tête dans la foule, à l'arrivée (un peu l'impression de chercher Charlie)...Bref, ne pas courir, ce n'est pas de tout repos...

 

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Glaisins: J-2

Par yayoun - 02-04-2009 18:07:27 - 5 commentaires

Bonjour tout le monde, 

Tout d'abord, un immense merci pour tous vos commentaires sur mes dernières aventures...Ca m'a fait très plaisir. Dix jours se sont écoulés depuis le Ventoux et je n'ai presque plus de bleus . J'ai d'abord pris quasiment une semaine de repos, simplement ponctuée par un footing tranquille avec Mamanpat qui a réussi à me sortir jeudi dernier de ma léthargie... et à me dégourdir les jambes.

Cette semaine, j'ai repris les choses correctement: stepper et muscu lundi, footing 10x30''30'' (1h) mardi, 50' footing tranquille hier et aujourd'hui et demain repos, histoire de faire du jus. 

J'ai pu voir, à travers vos commentaires, que le sac vous avait tous marqués...Alors je vous l'annonce en exclusivité, the sac, le sac qui a fait le buzz, le it-bag de la saison sera visible en avant-première ...au trail des Glaisins...
Pour les absents, il vous faudra encore patienter quelques jours que je reparte sur Annecy pour le prendre en photo...

Suite des aventures dans quelques jours avec le trail des Glaisins, 30 kms, 1600+, joli trail dans la région d'Annecy...Promis, cette fois, je lève les pieds et j'évite la chute...mais en prévision, j'ai quand même acheté quelques compresses d'éosine et des sparadraps grande dimension... Ben oui, il me reste encore trois paires de lunettes à flinguer avant d'avoir une excuse pour m'en acheter une autre...(, je ne veux pas attirer le mauvais oeil non plus...).

Bon courage à tous ceux qui ont des courses prévues ce we...et surtout amusez vous bien: la saison est bien lancée

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